La rumba est une musique, mais on peut aussi la concevoir comme un phénomène social et culturel. Elle est pratiquée par des personnes, qui sont en relations avec d’autres et vivent dans un cadre culturel particulier. Ce cadre culturel n’est pas réellement ce qui explique leurs actions (« ils font cela car c’est leur culture »), mais ce qu’il s’agit de mettre à jour (sachant qu’ils « font cela », comment comprendre pourquoi et comment ils le font ?).
Pour comprendre la rumba comme pratique musicale, il s’agira ainsi de la positionner dans un ensemble de pratiques et de relations sociales et culturelles qui lui donnent sens.
(extrait du guide pour la rédaction de la fiche d’inventaire – Université Paul Valéry Montpellier)
Sur le territoire français, trois départements feront office de champ d’étude pilote :
Sur chacun des territoires des binômes étudiants chercheurs/ détenteurs de la pratique seront constitués pour diriger les enquêtes de terrain. Les résultats seront ensuite compilés pour mettre en forme la fiche d’inventaire finale.
Aujourd’hui, contrairement au patrimoine monumental ou naturel, la notion de patrimoine culturel immatériel (PCI) n’est pas nécessairement bien identifiée par chacun. Elle est liée à l’adoption en 2003 par l’Unesco (Organisation des Nations Unies pour la science, l’éducation et la culture) d’une convention qui vise à sa sauvegarde. Cette notion de PCI permet la reconnaissance de nouveaux biens dans le champ patrimonial. Ces biens ne sont pas des objets, des monuments ou des sites, mais plutôt des pratiques, des connaissances, des savoir-faire, tous définis par leur immatérialité. L’objectif de cette fiche est de donner des clés de compréhension de ce nouveau patrimoine, puis d’expliquer en quoi la rumba catalane peut être considérée comme PCI et quels sont les objectifs du projet d’inventaire et de classement la concernant.
Conception / Puchot Sandie, Marcel Mélanie,
Direction / Chandivert Arnaud