Les forums sont des espaces de discussions et d’échanges ouverts à tous. Ils permettent d’exposer les différentes actions mises en place dans le cadre du projet de candidature. C’est aussi l’occasion de proposer et de présenter les actions qui seront développées à court et moyen terme. Les forums sont organisés à tour de rôle par l’équipe de coordination sur l’ensemble du territoire.
Dès la première édition du festival Setmana de la Rumba Catalana, l’équipe de projet constituée par la Casa Musicale et l’Escola de Musica Moderna de Girona a souhaité travailler en collaboration et en partenariat avec les acteurs de la rumba catalane (artistes, associations, chercheurs) de l’espace catalan transfrontalier créant ainsi, un espace de discussion ouvert. Les échanges nourris et argumentés ont permis d’affiner notre démarche et de nous interroger sur la place de la rumba catalane dans le monde d’aujourd’hui. Dès lors, la question de la candidature de la rumba catalane au titre de Patrimoine Culturel Immatériel de l’UNESCO, s’est imposée à nous comme une évidence. Toutefois, se lancer dans une telle aventure nécessite une adhésion la plus large possible, du secteur professionnel au pouvoir politique, en passant par l’ensemble de la population du territoire. Afin de vérifier si cette idée faisait sens pour les acteurs historiques de la rumba catalane, nous avons souhaité organiser une première rencontre sous forme de table ronde à Barcelone, berceau de cette esthétique musicale. Après avoir exposé le projet, la Commission Européenne par l’intermédiaire de sa représentation à Barcelone et l’ESMUC ont souhaité nous accompagner dans cette aventure, mettant à disposition les moyens techniques et humains nécessaires à cette première rencontre.
Lors de la première table ronde “Rumba Catalane et Patrimoine Culturel Immatériel” organisée à Barcelone le 28 mars 2015, de nombreux acteurs avaient émis des avis contrastés sur la pertinence d’une candidature de la rumba catalane à l’inscription sur la liste du Patrimoine Culturel Immatériel de l’UNESCO. Cette première rencontre a ouvert un espace de discussion important où chacun a pu faire valoir son point de vue pour finalement s’accorder sur le fait que cela peut être une chance pour la rumba si nous demeurons vigilant face au risque de “muséification”. Très vite, un groupe de travail informel s’est constitué afin d’étudier les modalités techniques d’une telle démarche.